Fragments

Fragments – témoignages, animation expérimentale – encre sur verre – 2018 (8min27)

Des petits bouts de vécus qui s’entrecroisent et s’interrogent… S’échappent. Propos recueillis auprès de personnes fréquentant l’association Entraide.

Ce court-métrage a été sélectionné en 2019 au 19e festival européen du film court de Nice, “Un festival, c’est trop court !”, pour la compétition court d’animation.

Réalisation Emeline Ferron

Mixage son Samuel Gey

Remerciements les témoins, l’association Entraide, Irène Taupin et l’équipe pédagogique de l’ISCID

Production ISCID – Institut Supérieur Couleur/Image/Design

Fragments – témoignages, animation expérimentale – encre sur verre – 2018 (8min27)

Des petits bouts de vécus qui s’entrecroisent et s’interrogent… S’échappent. Propos recueillis auprès de personnes fréquentant l’association Entraide.

Ce court-métrage a été sélectionné en 2019 au 19e festival européen du film court de Nice, “Un festival, c’est trop court !”, pour la compétition court d’animation.

Réalisation Emeline Ferron

Mixage son Samuel Gey

Remerciements les témoins, l’association Entraide, Irène Taupin et l’équipe pédagogique de l’ISCID

Production ISCID – Institut Supérieur Couleur/Image/Design

En savoir plus

L’Entraide de Montauban est une association qui rassemble régulièrement autour d’un goûter des personnes au parcours de vie abîmé ou fragilisé. Elles sont là pour passer un bon moment en dépit des difficultés qu’elles traversent. À cette occasion, quatre d’entre unes ont accepté de partager un petit bout de leur vécu.

De ces propos, Fragments n’en retient que quelques mots… Les petites phrases anodines, les hésitations, le trouble dans la voix… Ce qui a l’air de rien mais qui raconte quand même quelque chose au travers du tremblement dans le souffle, de l’émotion qui s’en dégage. Une façon de garder une certaine réserve, une certaine pudeur face à ce vécu. En faire deviner l’existence sans pour autant le révéler totalement… Jouer avec les silences et les absences pour renforcer le trouble et l’instabilité chez le spectateur, et le rendre ainsi plus attentif à ce qui se raconte malgré tout…

Les images accompagnent et évoquent les souvenirs plus qu’elles ne les illustrent. Elles n’en figent pas les contours mais les floutent au contraire davantage. Comme cette mémoire qui s’efforce d’en retrouver la netteté et l’intensité au milieu de l’incertitude et des difficultés à se rappeler… Elles font échos à ce vécu par la manière dont elles sont créées, apparaissant et disparaissant en fonction des aléas de la matière, sur laquelle il faut pourtant passer et repasser pour raconter… Elles transcendent et subliment, l’espace d’un instant, ces bouts de vie auxquels elles sont associées par l’usage de la métaphore et de la métamorphose… Comme pour signifier l’espérance et la résilience qui s’échappent de temps à autre de l’évocation de ces souvenirs.

Une approche singulière, quelque peu expérimentale pour transmettre et tisser ces fragments de vie. Ou plutôt laisser germer ce qui en a été retenu, (re)cueilli, ce qui a fait écho, qui implique un peu de soi aussi.